Web 2.0: l'émancipation digitale
Bientôt la grande messe du Web 2.0 à San Francisco (et je n'ai toujours pas de place! si vous avez des tuyaux, je suis preneur!) et des articles un peu partout. J'ai donc décidé de vous livrer ici mon interprétation de cette révolution.
Oui, révolution car le Web 2.0 est simplement pour moi l'émancipation digitale de l'individu.
Non, je ne réplique pas aux qualificatifs de buzzword du Web 2.0 par une sémantique intellectuelle pompeuse, mais plutot par une analogie dont les récents acteurs confirment le fondement.
Aujourd'hui le Web 2.0 a pour moi, trois axes: la personnalité, le regroupement et la voix.
1. La personnalité
Le Web 2.0 place l'utilisateur au centre de tout. L'utilisateur est le maitre, tout le reste n'est que service qu'il décide, en toute liberté, d'utiliser. Rien ne lui est imposé.
Si on parlait d'éditeur et d'audience dans le Web 1.0, c'était pour traduire la nature de cette première génération du Web: la digitalisation du monde pré-internet. Ce qui fait du Web 1.0 un transition vers ce qu'aurait pu être, mais sans doute trop brutalement, Internet dès le départ: le Web 2.0.
Exemple type de cette première dimension: netvibes (et oui, forcèment)
netvibes traduit une totale liberté de la personnalisation, ou plutot de la personnalité. Tout est accessible, disponible, personalisable. Rien n'est imposé.
Détail important: netvibes n'arbore pas son logo avant toute forme de lecture, en haut à gauche. Ce serait vous inviter chez netvibes. Or, vous êtes chez vous. netvibes vous offre un service, celui de constuire votre environnement digital personnel. netvibes ne vous possède pas, vous possédez netvibes. Ce point (et beaucoup d'autres) n'est pas un détail, c'est une attitude, une philosophie. celle du Web 2.0. Libérer la personnalité de l'utilisateur. Il est l'éditeur. Un élément révolutionnaire.
2. Le regroupement
Le Web 2.0 permet de se regrouper. L'avénement des sites de networking sociaux montre ce phénomène de regroupement et la force libératrice qu'ils représentent. Preuve d'un marché, voire d'une industrie, on assiste déjà à des verticaux, des spécialistes comme Facebook pour les anciens de toutes natures (école, boulot, etc..), Tagged pour les adolescents ou encore Dogster pour les amoureux de la race canine, etc.. Tout ceux là à l'ombre du géant MySpace. Je n'ai pas rencontré de personne me disant aimer utiliser MySpace, pourtant 100M l'utilisent. Il doit bien y avoir quelque chose que MySpace fournit, ou libère, qui est au dessus de MySpace lui même.
La musique? surement. Besoin universel? surement. Révolution d'un peuple regroupé de 100M décidé à dicter sa loi aux lois et ordres établis de distribution de musique? évidemment.
Résultat: un nouvel ordre de distribution et une force commerciale déjà supérieure aux liens commerciaux de MSN. Si ce n'est pas un élément révolutionnaire?
Le droit à se regrouper et à unir ses forces est un élément libertaire fondamental. Rompre cette liberté en empechant de se regrouper est une répression. Nul besoin de fournir d'exemple...
3. La voix
L'expression et le vote, soit l'expression de la voix, sont fondamentaux pour une émancipation.
Le pouvoir de dire Oui, mais aussi Non à l'échelle de l'individu, et ce sur tous les sujets est une étape superbe de la révolution Web 2.0. L'individu s'exprime et influence. Il commente, il argumente. il existe. Finie la relation féodale de l'éditeur et l'audience, l'un fait, l'autre regarde. passivement. Le Web 2.0 impose que l'un interpèle ou propose et que l'autre participe.
L'exemple marquant sera Digg ou Reddit (je ne prends pas Wikio, vous allez râler :-). Le CEO de Digg disait récemment avoir créé Digg pour ne plus lire les news qu'une fraction de personnes décidait être importante pour lui, mais vouloir savoir ce qui est important pour tous, voire tout un profile donné.
Personnalité totalement libérée, regroupements ouverts et puissants et enfin force de l'expression de la voix sont pour moi la définition d'une émancipation digitale de l'individu.
D'autres émancipations, raciales ou sexistes, ont connu ces étapes. La complétion et l'avenir de cette émancipation passent par la réalisation de ces 3 dimensions.
voila. "my 2 cents" comme disent nos amis de l'autre coté de l'étang :-)
Oui, révolution car le Web 2.0 est simplement pour moi l'émancipation digitale de l'individu.
Non, je ne réplique pas aux qualificatifs de buzzword du Web 2.0 par une sémantique intellectuelle pompeuse, mais plutot par une analogie dont les récents acteurs confirment le fondement.
Aujourd'hui le Web 2.0 a pour moi, trois axes: la personnalité, le regroupement et la voix.
1. La personnalité
Le Web 2.0 place l'utilisateur au centre de tout. L'utilisateur est le maitre, tout le reste n'est que service qu'il décide, en toute liberté, d'utiliser. Rien ne lui est imposé.
Si on parlait d'éditeur et d'audience dans le Web 1.0, c'était pour traduire la nature de cette première génération du Web: la digitalisation du monde pré-internet. Ce qui fait du Web 1.0 un transition vers ce qu'aurait pu être, mais sans doute trop brutalement, Internet dès le départ: le Web 2.0.
Exemple type de cette première dimension: netvibes (et oui, forcèment)
netvibes traduit une totale liberté de la personnalisation, ou plutot de la personnalité. Tout est accessible, disponible, personalisable. Rien n'est imposé.
Détail important: netvibes n'arbore pas son logo avant toute forme de lecture, en haut à gauche. Ce serait vous inviter chez netvibes. Or, vous êtes chez vous. netvibes vous offre un service, celui de constuire votre environnement digital personnel. netvibes ne vous possède pas, vous possédez netvibes. Ce point (et beaucoup d'autres) n'est pas un détail, c'est une attitude, une philosophie. celle du Web 2.0. Libérer la personnalité de l'utilisateur. Il est l'éditeur. Un élément révolutionnaire.
2. Le regroupement
Le Web 2.0 permet de se regrouper. L'avénement des sites de networking sociaux montre ce phénomène de regroupement et la force libératrice qu'ils représentent. Preuve d'un marché, voire d'une industrie, on assiste déjà à des verticaux, des spécialistes comme Facebook pour les anciens de toutes natures (école, boulot, etc..), Tagged pour les adolescents ou encore Dogster pour les amoureux de la race canine, etc.. Tout ceux là à l'ombre du géant MySpace. Je n'ai pas rencontré de personne me disant aimer utiliser MySpace, pourtant 100M l'utilisent. Il doit bien y avoir quelque chose que MySpace fournit, ou libère, qui est au dessus de MySpace lui même.
La musique? surement. Besoin universel? surement. Révolution d'un peuple regroupé de 100M décidé à dicter sa loi aux lois et ordres établis de distribution de musique? évidemment.
Résultat: un nouvel ordre de distribution et une force commerciale déjà supérieure aux liens commerciaux de MSN. Si ce n'est pas un élément révolutionnaire?
Le droit à se regrouper et à unir ses forces est un élément libertaire fondamental. Rompre cette liberté en empechant de se regrouper est une répression. Nul besoin de fournir d'exemple...
3. La voix
L'expression et le vote, soit l'expression de la voix, sont fondamentaux pour une émancipation.
Le pouvoir de dire Oui, mais aussi Non à l'échelle de l'individu, et ce sur tous les sujets est une étape superbe de la révolution Web 2.0. L'individu s'exprime et influence. Il commente, il argumente. il existe. Finie la relation féodale de l'éditeur et l'audience, l'un fait, l'autre regarde. passivement. Le Web 2.0 impose que l'un interpèle ou propose et que l'autre participe.
L'exemple marquant sera Digg ou Reddit (je ne prends pas Wikio, vous allez râler :-). Le CEO de Digg disait récemment avoir créé Digg pour ne plus lire les news qu'une fraction de personnes décidait être importante pour lui, mais vouloir savoir ce qui est important pour tous, voire tout un profile donné.
Personnalité totalement libérée, regroupements ouverts et puissants et enfin force de l'expression de la voix sont pour moi la définition d'une émancipation digitale de l'individu.
D'autres émancipations, raciales ou sexistes, ont connu ces étapes. La complétion et l'avenir de cette émancipation passent par la réalisation de ces 3 dimensions.
voila. "my 2 cents" comme disent nos amis de l'autre coté de l'étang :-)
3 Comments:
je pinaille, mais je préfèrerais "émancipation numérique de l'individu"...
sans doute parceque j'aime beaucoup MySpace...
Hello Freddy. Maintenant que ma chaine est ouverte : suis-je enfin dans l'ère de la révolution digitale ? Si je comptabilise : personnalité, regroupement et voix, y'en a aussi ;-)
http://www.01net.com/produits/
Pour le web 2.0 c'est avant un concept business. Le contenu est maintenant généré par les utilisateurs et ils générent ainsi de la valeur alors qu'avant la valeur était uniquement générée par l'editeur de la plateforme, éditeur du contenu.
Cela a de multiples conséquences...
je vous invite a lire cet article :
http://gregorytalon.blogspot.com/2006/09/internet-marketing-investments.html
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